Une
présence intime
Mohammed El arjouni
Oujda le 05 Octobre 2012
***
Il est
temps que tu quittes cette dépouille
Que tu
as tant squattée
Il est
temps que tu quittes
Ce dont
tu te lasses
A chaque
fois que tu jettes
A
travers le temps qui passe
Un
regard subreptice et voilé
Sur ta
montre de retraité
Là ce
n’est plus ta place
Elle est
ailleurs
Au fin
fond de l’éternité
Tu t’en
es assez gouré
Moi la jeune
Parque
Suis mes
pas
Je te montre
la réalité
***
Ô Toi
qui es tant redoutée
Tes pas
démesurés et feutrés
Réveillent
les oiseaux diurnes en été
Ravagent
les anonymes et toutes les célébrités
Approche
que je te susurre ceci :
Tu te bourres
de pleurs
De tristesse
et de soucis
Tu te
lèches les babines
Après
chaque baiser
Accolé
sur les narines
De tes
souffre-douleurs résignés
Et tu
t’en vas te dandinant
Ivre des
âmes sirotées
A l’insu
des corps frelatés
***
Je sais
que tu viendras..
Je sais
que je t’attends..
Mais
Quand
ton horloge hululera
Et ta
pelote par mon fil se défaisant
Se gonflera
Tu seras
là
Furtive
comme un aigrefin se cachant
Voulant
chiper sans être vu ni agrippé
***